Thomas Boissier
Batterie, percussions traditionnelles
Le parcours de Thomas Boissier
Passionné de musique depuis toujours, Thomas commence à jouer des percussions en autodidacte à l’âge de 12 ans, puis prend des cours de batterie à partir de 14 ans à l’école Tama dans l’Hérault. Lorsqu’il arrive à Toulouse, il entreprend un DEUG de musicologie et suit des cours de batterie au sein de l’école Agostini.
Il intègre ensuite l’école Music-Halle en cursus amateur puis en cycle professionnel où il obtient le diplôme d’Interprète d’Œuvres de Musiques Actuelles (IOMA).
Ses styles sont divers : Thomas peut tout aussi bien jouer du traditionnel, du métal, du blues-rock, de la musique médiévale, etc.
Durant sa carrière, Thomas fait partie de nombreux groupes, notamment « Soror Dolorosa » (Cold Wave) ou « Stille Volk » (Pagan Folk). Grâce à ces projets, il se produit dans plusieurs pays européens (Espagne, Pologne, Italie, etc.). Actuellement, Thomas fait partie d’un trio folk nommé « Wegferend » dans lequel il assure les percussions traditionnelles, les flûtes irlandaises et la mandole. « Wegferend » s’apprête d’ailleurs à sortir son deuxième album !
Thomas se considère autant mélomane que musicien. Pour lui, l’écoute de la musique est indissociable de sa pratique, c’est pourquoi l’ouverture à la diversité stylistique lui semble être un atout indispensable. C’est cette vision en particulier qui l’a fait se tourner vers l’enseignement et la volonté de transmettre.
Son approche pédagogique
Thomas donne à la fois des cours de batterie, afin d’approcher un répertoire plus actuel, et des cours de percussions traditionnelles qui permettent de retourner à des sonorités plus primitives (dans le sens positif du terme).
Pour Thomas, l’apprenti musicien doit d’abord apprendre à s’exprimer avant de savoir lire et écrire. Son but est donc d’aider ses élèves à trouver et développer leur propre langage musical, leurs propres affinités stylistiques. Ils peuvent ainsi goûter à une large palette de styles musicaux. Le but final étant de jouer en groupe car la musique est avant tout une affaire de partage.
À mon sens, la musique est un ensemble de langages. Au même titre qu’il existe une multitude de langues sur Terre, il existe une multitude de musiques différentes. Comme les linguistes, nous pouvons choisir de devenir spécialiste d’une langue ou bien d’être polyglotte afin d’en approcher plusieurs. Ici, le vecteur n’est plus la parole mais l’instrument. Le but n’est plus l’information mais l’émotion.